Le constat est sans appel : 69% des entreprises ont déjà été la cible de tentatives de fraude (Allianz Trade x DFCG 2022). Face à cette menace croissante, et en plus des dispositifs existants, le Conseil Européen des Paiements déploie une réponse réglementaire majeure : Verification of Payee (VoP). Si les équipes financières reconnaissent l’ampleur du risque, elles peinent encore à déployer des dispositifs de protection efficaces.
La norme VoP (Verification of Payee), qui sera appliquée par les banques et prestataires de services de paiement (PSP), devrait être un nouvel élément clé de la lutte contre la fraude au virement. Cette réglementation s’ajoute à des couches de produits, services, processus anti-fraude existants, mais est-ce seulement suffisant ? Cette nouvelle réglementation devra être appliquée par les banques et les établissements de paiement, mais, à par la réduction du risque de fraude, quels seront les impacts potentiels pour les entreprises ? Quelles seront les implications concrètes sur les processus de paiement ? Comment les équipes financières devront-elles adapter leurs pratiques ? Notre analyse décrypte les enjeux et impacts de cette transformation réglementaire pour votre organisation.
Sans prétention, l’adage « À l’impossible nul n’est tenu » ne s’est pas appliqué à Memo Bank en 2024. Avant de faire appel à nous, les défis de nos clients étaient jugés impossibles ou trop complexes à traiter efficacement par leurs partenaires financiers. En se tournant vers nous, ces clients ont transformé leurs défis en opportunités.
Qu’il s’agisse de problématiques liées à l’automatisation, à la valorisation, au cantonnement des flux ou aux processus d’augmentation de capital, nos clients soulignent l’impact considérable que nous leur apportons : un contrôle et une autonomie retrouvés, des jours gagnés, des risques éliminés, des processus rationalisés, des coûts réduits et des excédents valorisés.
C’est avec une grande fierté que nous accompagnons un nombre croissant d’entreprises. En 2024, notre base clients a augmenté de 70 %. Nos nouveaux clients proviennent de secteurs variés : sociétés de gestion, assureurs, sociétés de courtage, téléphonie, etc. On peut nous rétorquer qu’une forte acquisition ne rime pas avec forte satisfaction mais, chiffres à l’appui, nos clients vantent nos mérites, comme en atteste notre score NPS de 75.
Nous remercions nos clients pour leur confiance et sommes fiers du chemin parcouru en 2024, chemin que nous retraçons dans cet article, notamment pour les lecteurs en quête d’un nouveau partenaire bancaire.
Les risques et difficultés liés à la gestion des opérations financières sont connus et fréquents : erreurs ou retards de traitements dues à la manipulation complexe de fichiers, processus chronophages de réconciliation des flux, transactions suspectes ou incorrectes détectées tardivement, gestion des remboursements et des annulations, etc. Ces éléments peuvent être exacerbés par les contraintes opérationnelles liées à l’utilisation de plusieurs outils bancaires et fintechs.
Bien que ces risques et difficultés soient connus, les solutions permettant de les contourner efficacement, sans mobiliser des équipes entières, ni investir dans des projets informatiques longs et coûteux, sont méconnues. Parmi ces solutions, citons les API Premium.
À ne pas confondre avec les API Open Banking, ces API Premium permettent aux entreprises :
Après avoir expliqué quels secteurs d’activité et schémas de flux rendent les API Premium particulièrement intéressantes, nous donnerons quelques exemples d’utilisation concrets.
Dans un précédent article, nous avons mis en lumière les avantages des API bancaires Premium pour les directions financières, en soulignant comment ces API peuvent automatiser la gestion des opérations bancaires, rationaliser les processus, réduire les coûts, et offrir une visibilité continue sur les liquidités de l’entreprise.
Bien que ces API soient déjà largement adoptées au Royaume-Uni et aux États-Unis, elles peinent encore à s’imposer en France. Les banques traditionnelles françaises accusent un retard technologique significatif, ce qui freine considérablement le développement de ces API. Jusqu’à présent, elles se sont principalement concentrées sur le développement des API réglementaires, connues sous le nom d’API Open Banking.
Dans ce contexte où les API Premium restent rares et encore loin d’être la norme, elles peuvent être perçues, à tort, comme complexes ou de faible valeur ajoutée. Cette perception négative rappelle une époque où une autre innovation majeure, aujourd’hui omniprésente, était également vue avec suspicion par de nombreuses entreprises françaises : le terminal de paiement électronique (TPE). Pourtant, les deux solutions répondent à un même objectif : automatiser entièrement des processus financiers. Partant de ce constat, cet article a pour objectif de démystifier et de démontrer la valeur ajoutée des API Premium en établissant un parallèle avec les TPE.
Les réglementations de plus en plus complexes, la mondialisation des environnements concurrentiels, les avancées technologiques, le rôle crucial des données dans la prise de décision, ainsi que les attentes accrues des actionnaires et des investisseurs en matière de gouvernance d’entreprise ont métamorphosé les directions financières.
Autrefois axées sur la gestion de la planification financière, les directions financières sont désormais devenues des moteurs stratégiques dans les décisions commerciales des entreprises et sont exposées à des enjeux de taille. Une étude de Mars 2024 résume les défis des fonctions financières : “Le directeur financier d’aujourd’hui doit maîtriser les opérations quotidiennes de l’entreprise, être capable de réagir en cas de crise, influencer et impacter la stratégie à long terme de l’entreprise”. Par ailleurs, la conjoncture économique rend les objectifs de réduction des coûts, d’atteinte de la rentabilité, de gestion et de prévision des liquidités d’autant plus cruciaux et urgents pour les directions financières.
Cependant, si le périmètre des directions financières a évolué, disposent-elles de tous les outils pour accomplir efficacement leurs tâches ? Rien n’est moins sûr. Si la majorité des directions financières reconnaissent que l’automatisation des processus et l’exploitation de la donnée sont indispensables pour rester compétitives, la majorité d’entre elles sont peu outillées. Le talent est indispensable, mais la modernisation est également au cœur du succès des directions financières. Dans une optique de réduction des coûts opérationnels et de suppression des dépendances vis-à-vis de technologies vieillissantes et de données silotées, Gartner recommande aux directions financières d’adopter rapidement certaines tendances technologiques telles que :
Dans un tel contexte, les API peuvent s’avérer être des alliées indispensables pour les directions financières. Kyriba indique : “Les API en finance offrent une bouée de sauvetage pour les directeurs financiers et les trésoriers à la recherche d’innovation et d’améliorations des coûts.”
En effet, une fois intégrées aux outils (ERP, TMS, front-office, back-office, etc.) du directeur financier, les API permettent la prise de décision éclairée, l’accès en continu et en temps réel à toutes les données financières de l’entreprise, la rationalisation et l’hyper-automatisation des tâches, la suppression des risques et facilitent la mise en œuvre de la finance composable.
Si votre équipe financière gère régulièrement des volumes importants et/ou des montants élevés de transactions sans recourir à des outils d’automatisation modernes, cet article pourrait vous intéresser. Pourquoi ? Parce que le traitement manuel ou semi-automatisé de ces opérations augmente considérablement les risques d’erreurs, de fraudes et allonge les délais de traitement. Pour répondre à ces défis, certaines banques proposent désormais de connecter directement le back-office de l’entreprise aux comptes bancaires, sans passer par EBICS ou des API d’Open Banking, ce qui permet de rationaliser massivement les coûts et les processus chronophages.
L’encaissement de vos factures par le prélèvement SEPA est une solution intéressante pour votre entreprise et vos clients. Très utilisé dans divers secteurs (énergie, télécommunications, services d’abonnements, agences locatives, etc.), ce mode de prélèvement peut constituer une alternative ou un complément aux autres modes d’encaissement, tels que les prélèvements par carte ou les virements bancaires. Particulièrement flexible, cette solution permet des prélèvements unitaires ou groupés, récurrents ou ponctuels.
Son principe est simple : le prélèvement SEPA repose sur un accord contractuel entre votre entreprise (le créancier) et vos clients (les débiteurs). Une fois cet accord signé, votre partenaire financier (banque ou autre établissement financier) se charge d’automatiser la collecte de vos factures.
Ce type de prélèvement SEPA fonctionne dans toute la zone SEPA, qui comprend :
Ce mode de prélèvement est proposé par toutes les banques françaises, ainsi que par d’autres établissements financiers. Cependant, la qualité des solutions offertes, les fonctionnalités disponibles et la politique tarifaire de ces acteurs varient considérablement. Cet article vise à vous présenter les avantages de l’encaissement par prélèvement SEPA, ses alternatives, son dispositif de mise en place et les points de vigilance à considérer dans votre prise de décision.
L’optimisation des liquidités, c’est-à-dire les mécanismes visant à protéger, gérer et valoriser les flux et trésorerie d’une entreprise, n’est pas une problématique récente. Cependant, le contexte actuel rend cette optimisation plus difficile :
Ainsi, l’optimisation des liquidités ne se résume plus à la simple maximisation de leur rendement, mais davantage à la maximisation de leur rendement sous les contraintes de pouvoir :
La banque comme elle devrait être.
Memo Bank est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 13.084.327,35 € agréée en qualité d’établissement de crédit par la Banque Centrale Européenne (Sonnemannstrasse 22, 60314 Frankfurt am Main, Allemagne) et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (4 place de Budapest, 75009 Paris).
Cas d’usage
Nous aidons les intermédiaires financiers à protéger et à séparer les fonds collectés pour le compte de tiers, tout en offrant la possibilité de gérer les activités transactionnelles de manière instantanée et autonome.